Il faut tout d'abord savoir que cette décision de supprimer la publicité des chaines publiques n'a pas pour but altruiste d'éviter aux téléspectateurs de subir les publicités des chaines publiques. Ceux-ci se sont habitués depuis le temps!! Ils en subissent beaucoup plus de la part des chaines privées, dont la surchage publicitaire atteint parfois des sommets!! Cette surcharge provoque parfois des crises de nerf allant jusqu'à l'aliénation chez le pauvre bougre comme moi, attendant impuissant que l'émission vaguement intéressante, mais fortement démagogique recommence, après la troisième coupure publicitaire dépassant les sept minutes montre en main!!
Non. Si vous ne croyez pas aux idéologies communistes, ne croyez pas à celle-là non-plus!
Il s'agit plutôt d'un moyen soufflé par un directeur d'une chaine de télévision très connue en perte notable de vitesse, et que je ne citerais pas pour ne pas faire de publicité à TF1... L'autre but inavouable, serait de restreindre l'autonomie des chaînes publiques afin de mieux en contrôler la diffusion, et l'orientation politique. Ceux qui se plaignent du manque d'objectivité des informations télévisées françaises n'ont encore rien vu. Pour la plupart des journaux, c'est un retour à l'ORTF.
Citation tirée du journal le Figaro, citation de Etienne Mougeotte (tiens donc) : "Ce principe simple, financement public (redevance et taxe) pour les chaines publiques, financement privé (publicité) pour les chaines privées, n'est ni de droite ni de gauche. C'est une règle de bon sens". De toutes évidences, c'est l'ex-directeur d'antenne de TF1 qui parle.
Citation de Laurent Joffrin du journal Libération : "l'hyperprésident place le secteur public sous son contrôle politique direct".
Autre citation de Laurent Joffrin : "La France avait mis des décennies à se dégager imparfaitement d'une sujétion archaïque. Elle y revient d'un seul geste [...] Nous vivons une formidable régression".
Citation de Franck de Bondt du journal Sud-Ouest : "La suppression de la publicité n'aura finalement servi que de paravent à une opération de beaucoup plus vaste envergure de reprise en main de la télévision publique par le pouvoir politique".
Ainsi aux antipodes de Jacques Chirac qui voulait l'autonomie de la France dans le pouvoir des média, et ainsi, que la France ne perde pas la face dans les luttes médiatiques, Nicolas Sarkozy s'inspire de la politique de George W. Bush en cherchant à influencer les actions médiatiques internes.
(En ce qui concerne J.Chirac, je vous rappelle les faits : suite à la décision de la France de ne pas soutenir militairement une 2è guerre du Golfe décidée unilatéralement par les USA, la France perdait la guerre médiatique mondiale, dominée par CNN; le gouvernement avait donc fait un appel d'offre pour créer une chaine d'information internationale depuis le sol français. Le but était clair : faire entendre la voix de la France. Rien à voir avec la politique de notre président actuel).
Nicolas Sarkozy nous montre, exemple après exemple, sa volonté totalitaire sur le sol Français. Vous vous êtes plaints de Valéry Giscard d'Estaing, vous vous êtes plaints de François Miterrand, vous vous êtes plaints de Jacques Chirac, comme beaucoup de personnes. Mais nous allons tous apprendre à relativiser avec M. Sarkozy. Car ce n'est pas fini. Inspiré par le président actuel des USA, dont le quotient intellectuel ne dépasse que de très peu le nombre de degrés que l'on peut trouver à New York en décembre, ce doux humaniste tente de rejoindre la fiction prédite par George Orwell dans Nineteen Eighty-Four, et par Ray Bradbury avec Fahrenheit 451.
Vous voulez vous énerver encore plus? Allez lire ce que certains journalistes, professionnels ou amateurs disent à ce sujet.
Voici une réaction justement :
http://medias.blogs.challenges.fr/archive/2008/06/18/non-sarko-n-est-pas-le-premier-journaliste-de-france.html
BolT1024
(je sais qu'il faut essayer de rester calme et diplomate, mais face à la manipulation, que faire?)